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 Le manque.

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AuteurMessage
Anne_love

Anne_love


Messages : 35
Date d'inscription : 08/07/2010

Le manque. Empty
MessageSujet: Le manque.   Le manque. I_icon_minitimeVen 9 Juil - 4:47


Le Manque:



S'il fallait une définition pour ce mot, on ne trouverait pas grand chose. On pourrait lire que c'est: « ce qui fait défaut ». C'est un peu court en effet. Comment exprimer ce sentiment, car il en est un, douloureux, sans pitié....


Je vais tenter avec mes termes et mon cœur de lui donner un sens, celui que je ressens, quand mes lèvres forment ce mot: « le manque ». Déjà ma gorge se noue, mes yeux s'emplissent de larmes...


« Le manque », c'est ma main qui te cherche, te croyant encore prés de moi, cette main qui frôle le drap essayant de sentir ta chaleur, mais il n'y a que l'absence et une froideur indescriptible. Pourtant, quand j'avais les yeux fermé, j'avais l'impression de pouvoir te sentir.


Le manque, c'est quand je parle à voix haute et que j'attends désespérément que tu me répondes, me retournant même pour voir si tu es là, « rien », juste l'écho de nos discussions. Celles où nous refaisions le monde, parlant de tout et de rien, mais nous nous comprenions, deux fous dans un monde dit de « normal ». A présent, je refais le monde seul devant mon verre, trinquant à la vie, trinquant à la mort, à l'oublie, au vide qui se trouve en face de moi, vu que tu n'y est pas, que tu n'y est plus...


Ce qui me manque, c'est la manière dont tu m'appelais, je savais que tu utilisais certains surnoms quand tu voulais me demander quelque chose, ça m'agaçait et me faisait craquer, les autres m'appellent toujours par les mêmes petits noms que tu me donnais, mais ils n'ont plus la même musique à mes oreilles.


Les endroits où tu aimais aller ont perdu leur éclat, le paysage a presque changé, je ne peux me résoudre à y retourner, de peur de te chercher du regard, de peur de me rendre compte que tu n'y seras pas. J'arpente les rues de nos souvenirs essayant de ne pas perdre tout ce qui faisait toi, tout ce qui faisait nous.


Ton nom est devenu celui que j'utilise le plus, comme si je craignais un jour ne plus pouvoir m'en souvenir. Je pourrais le répéter des milliers de fois sans me lasser, quitte à paraître folle aux yeux des autres, mais « le manque » nous entraine au porte de la folie.

Juste une fois je voudrais tel un drogué prendre une dernière dose de toi. Cette privation me détruit l'âme, je ne suis plus rien, je suis perdu. Je me réveille la nuit en larme, je te parle comme si tu étais là, je ressasse nos derniers moments ensemble et la douleur de notre au revoir.

Ce jour là, je t'ai dit au revoir, mais tu étais déjà parti, m'as-tu seulement entendu?


« Le manque », c'est aussi, cette colère qui nous prend à bras le corps, à se fustiger de souffrir tant, vouloir tout détruire autour de soit, ne comprenant pas forcément le pourquoi de ce courroux. Il est loin et moi je suis là, seul...

Martelant du poing contre le mur, criant son impuissance, en espérant qu'il entende, mais il est déjà trop loin, alors on se laisse glisser à terre et l'on pleure, je pleure, j'ai mal aux mains, je n'ai plus de voix, je ne suis plus moi...


Cette tristesse qui enserre notre cœur, on voudrait regagner la chaleur du ventre maternelle, pour retrouver la position fœtal et la douceur. Autour de moi tout n'est que noirceur, je me replis sur moi même. J'aimerais faire cesser le flot de mes larmes, mais le torrent est intarissable, je me noies, je tend la main, mais personne, rien que la nuit, l'obscurité, le néant...


Où es-tu???


L'acceptation, étrange terme. Peut-on seulement accepter ce manque qui nous assaille, un manque qui remplit notre cœur d'un vide infini, ou qui vide indéfiniment notre cœur qui débordait d'amour... Je sais cela est paradoxale, remplir de vide, c'est impossible, mais le néant peu prendre tellement de place dans une vie, qu'on oublie presque pourquoi la nuit de la mélancolie nous à bercer dans son drap ténébreux.


Pour pallier à ce manque, il faudrait pouvoir faire fi de cette absence qui nous ronge chaque jour un peu plus, pouvoir surmonter, le gouffre dans lequel nous sommes plongés, essayer de se relever et relever la tête pour voir que le soleil est toujours là, qu'il y a une vie, malgré le manque, ce monstre ignoble qui rogne notre cœur avidement, nous dépossédant de l'émotion la plus importante, nous volant notre sourire, ne laissant place qu'à une pâle imitation de nous même.


Le manque, c'est de savoir que je ne verrais plus ton visage qui me souriait, ne plus toucher ta peau et que ta voix n'enchante plus mes oreilles.


S'il y a un combat qu'il faut que je mène, c'est celui de te pourfendre « le manque » car tu es et restera présent, toujours à l'affut de la moindre de mes faiblesse, pour me faire glisser vers l'abimes de la nostalgie, mais sache que malgré tes efforts, les souvenirs qu'ils me restent m'aideront à ne jamais oublier qui il était, qui nous étions, qui je suis...



Anne.
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